Jinn Branca

Nom : Branca

Prénom : Jinn

Âge : 19 ans

Race : Humaine

Pouvoir : On la surnomme Jinn la ramancheuse parce qu’elle sait réparer le corps humain lorsqu’il est blessé physiquement, que ce soit au niveau des os, des muscles, etc.
Note : c’est loin d’être sans douleur.

Technique de combat : C’est un mélange de Jiu Jitsu, Capoeira, Aïkido, Muay Thaï et Kendo. Elle ne les maîtrise pas. Elle connaît simplement plusieurs techniques de chaque art pour avoir observé ses frères et s’être battue avec eux. Même si ceux-ci sont largement plus forts qu’elle, elle est très douée.

Description physique : Elle n’est pas trop grande, plutôt mince, mais est quand même très solide. Ses cheveux courts sont noirs, tout comme ses grands yeux rieurs. Elle a de longs doigts fins auxquels elle fait particulièrement attention, car c’est autant son moyen de défense que son gagne-pain. Ses vêtements sont toujours sobres, sombres, bien ajustés et sans prise. Elle n’a que des pantalons et jamais au grand jamais elle ne portera de jupe, de robe ou de vêtements ayant une allure sexy.

Description morale et psychologique : Jinn est gentille avec tout le monde, sauf avec ceux qu’elle trouve idiots, surtout si ce sont des hommes, car elle est très féministe. Jamais elle ne laisserait l’un d’entre eux l’aider, sauf peut-être en cas de situation désespérée. Peut-être. En général, elle est énergique et se laisse un peu emporter par ses émotions, mais elle sait reprendre rapidement le contrôle d’elle-même. Elle est toujours sur la défensive, à l’affût de la moindre attaque contre elle et elle n’hésite pas à répliquer si elle juge l’affront trop grand. Sa patience est quelque peu limitée et la violence est pour elle une solution envisageable pour se faire écouter. Elle n’en use cependant pas si les gens avec qui elle se trouve et avec qui elle est en conflit ne le font pas. Elle passe rapidement du rire à la colère.

Équipement : Du matériel de soin, des gants, du fil et des aiguilles.

Histoire : Jinn a grandi dans un univers masculin, ayant pour entourage cinq frères aînés et des hommes venus pratiquer avec eux des arts martiaux. Malheureusement pour elle, ses frères étaient très machos. Ils la forçaient alors à faire la cuisine, le ménage, et tout ce qu’ils considéraient comme étant le travail d’une femme. Cela enrageait Jinn à un point tel qu’elle leur tombait dessus à bras raccourcis. En d’autres termes, elle voulait leur casser la gueule. Bien entendu, c’est elle qui finissait projetée contre le mur ou immobilisée sur les tapis avec un bras tordu dans une direction douloureuse. Alors elle devait en tout temps faire ce qu’ils lui disaient, car qui gagnait avait ce droit sur l’autre. Elle arrivait quand même à surprendre ses frères de temps à autres en retournant contre eux une de leurs techniques, ou bien en les contrant avec celles d’un des autres frères. Car chacun avait sa spécialité. Le plus vieux était passé maître dans l’art du Jiu Jitsu. Le second se spécialisait en Aïkido. Le troisième maîtrisait le Muay Thaï. Le quatrième le Kendo et le cinquième la Capoeira. Tous avaient leur propre école et étaient reconnus comme très forts.

Au fil du temps et des entraînements, Jinn s’était révélée précieuse par une capacité particulière. On lui donnait le nom de ramancheuse, parce que chaque homme blessé se faisait réparer par elle. Elle possédait la science de replacer les os, de décoincer les muscles et de remettre le corps en état de se battre. Plus d’une fois elle avait forcé ses frères à faire le repas ou les corvées de nettoyage à sa place contre la réparation d’un bras cassé. Douce vengeance.

Un jour cependant, on retrouva le plus jeune des frères, celui dont Jinn était le plus proche, mort. Personne ne sut jamais pourquoi. On l’enterra en grande cérémonie et on retourna à ses occupations, le cœur un peu lourd, mais les yeux tournés vers l’avenir. Des cinq frères cependant, il était le seul à ne pas encore être parti en pèlerinage pour rapporter une gemme. Aucun n’avait réussi à en ramener une, cela va de soi, mais le principe était de partir à leur recherche et d’affronter les dangers qui se présentaient inévitablement en cours de route. Jinn décida de partir et de lui en trouver une pour la mettre sur sa tombe.

Il se trouvait parmi les disciples d’un de ses frères un garçon de son âge nommé Socrate. Il était doux et pas très doué pour les arts martiaux, mais Jinn l’aimait bien. Et lui l’aimait un peu plus. Ils partirent ensemble dans cette aventure. Socrate faisait les repas la plupart du temps, il n’élevait jamais la voix et souriait au lieu d’essayer de se battre si jamais un malentendu éclatait entre eux. Cela surprenait Jinn. Elle s’éprit même un peu de lui, mais elle ne le lui dirait jamais.

Ils arrivèrent un jour à trouver une pierre précieuse d’une beauté rare que Jinn prit pour une gemme, ne sachant nullement à quoi cela ressemblait vraiment. Socrate et elle s’en revenaient donc, tout heureux de leur réussite. Ils arrivèrent dans une grande ville croisée à l’aller et, comme ils la connaissaient très peu, ils s’y perdirent. C’est là que des bandits prirent Socrate en otage. Elle leur remit la prétendue gemme, comme ils le demandaient, puis ils lâchèrent le jeune homme en lui donnant une bourse et s’en allèrent. Jinn comprit alors que Socrate n’était pas doux. Il était faible. Il s’était laissé corrompre pour ne l’argent. Tant pis. Elle lui cassa la gueule et repartit toute seule à la recherche d’une gemme. Pour ce faire, elle se dirigea d’abord vers la bibliothèque.

Fonction : Ramancheuse (ou chiropraticienne un peu plus rude et bizarrement plus efficace)